ART EN EXIL
La présentation de notre association Théâtre Littérature
Les revues et magazines la musique
Lagenda des événements culturels
VIVRE ENSEMBLE (3 jours contre les violences, les discriminations,racisme et lesclavage)
Nos coups de cur Emission radio Nos sites et liens préférés
Vos commentaires et contributions Divers Comment nous contacter
CINEMA
Evénements :
Du 27 au 30 août 2006 nous étions présents autour de soutien au développement du débat didées et de la diversité culturelle, le Centre Culturel et de Coopération Linguistique de Tallinn a invité lAssociation Art en Exil, pour une intervention au colloque international sur la diversité culturelle et la tolérance culturelle le 30 août 2006 à Tartu). (Notre association a été la seule association française invitée à ce colloque).
M. Djavad Dadsetan directeur artistique de lAssociation sest rendu en Estonie du 27 au 31 août 2006 et a fait une intervention sur le thème « Tolérance culturelle en France » au colloque organisé par le PÖFF, le 30 août 2006, dans le grand amphithéâtre de lUniversité de Tartu.
- 7ème festival international de court-métrage de Limoges qui a eu lieu du 23 au 25 novembre 2006, a invité M. Djavad Dadsetan, directeur artistique de lAssociation Art en Exil, qui intervenu entant que « membre du jury sur la sélection officielle des films en compétition pendant le festival, de plus dans le cadre de« carte blanche et de mettre en valeur le travail de lAssociation Art en exil.
Cest une époque bizarre, monsieur Ahmadinéjad !
Un jour, mon fils qui avait cinq ans à cette époque-là, mangeait un biscuit. Un ami lui en a demandé un peu et moi aussi je lui ai demandé de men donner. Mais Bahman navait quun seul biscuit. Perplexe, il nous a regardés en se demandant auquel de nous deux il donnerait son biscuit. Mon ami a simplifié le problème et lui a dit : « Donne le biscuit à celui que tu aimes le plus ! » Bahman nous a regardés et ma dit : « Papa, je taime plus mais jai envie de lui donner mon biscuit. » Je ne sais toujours pas ce qui sest passé il y a vingt et quelques années dans la tête de mon fils de cinq ans, mais moi jai des raisons de pourquoi je donnerai mon vote à quelquun dautre.
Monsieur Ahmadinéjad, il y a pour moi des raisons simples qui expliquent pourquoi je taime plus que lautre. Tu me rappelles lannée 1357(1979). A cette époque-là, la morale, lobjectif et le sacrifice nétaient pas des mots abstraits pour changer la vie de la population ; ils étaient des choses naturelles et des détails vivants de lesprit et de laction de millions de jeunes croyants, sains et honnêtes qui voulaient utiliser la révolution pour que la classe opprimée de la société vive dans de meilleures conditions. Je regarde après vingt et quelques années et je comprends clairement cette protestation et ta dépression intérieure. Tu rends encore vivant, sans mensonge, le « nous » de lannée 57 (79). Je taime parce que je ne peux pas ne dire la vérité à moi-même que ce que tu dis est vrai. Cest la réalité que dans le monde actuel, les sommets de la richesse en dominant les marches de la puissance, ne laissent aucune place pour le développement de la population.
Mais monsieur Ahmadinéjad, il y a quelque chose qui te rend inapte au monde de 2005. Donc, malheureusement, tu ne sers que dêtre déprimé dans un monde sans principes. Un monde qui est construit en 27 ans et dont nous aussi nous faisons partie. Le monde a créé des conditions difficiles pour ceux qui disent la vérité, mais ceux qui sont de la même espèce, sont capables de se comprendre et
Cher ami, je dis simplement que nous ne pouvons pas nous arrêter en 1357 (1979). Les croyances de cette époque sont terminées et dans les équations compliquées actuelles, nous ne sommes pas les seuls décideurs du jeu actuel. Tu es trop honnête et trop principiel pour jouer dans le jeu complexe des politiciens corrompus par le pouvoir. Donc, comme disait Modaresse : « Maintenant, il faut quelquun qui sache les règles du jeu de ce monde. »
Cest pour cela que je donnerai mon vote à quelquun que jaime moins que toi *mais qui comprend mieux que toi les réalités de la vie daujourdhui. Tout mon espoir est quau moins il comprenne en faisant attention à ceux qui votent pour toi, que notre population opprimée est dans lattente, quil fasse attention à cette classe démunie et quil donne plus dimportance à la santé de ladministration de la société. Cher ami, jai voté deux fois jusque-là et jai regretté les deux fois. Cette fois-ci jirai plus préparé à lurne, mais je donnerai mon vote à quelquun dautre que jaime moins que toi. Cest une époque bizarre, frère !
* RAFSANJANI
Cette lettre a été publiée sur plusieurs sites et dans la presse écrite à lintérieur du pays, y compris dans Khâbgarde, Bâztâbe, Agence de presse IRNA, Aftâbe, Gooya, etc.
Bahram Beyzaï* :
Journée nationale du cinéma, journée nationale du peuple
Bahram Beyzaï : La journée nationale du cinéma est le jour où tous les films censurés ou interdits seront libérés. La journée nationale du cinéma est le jour où le soutien aux films éminents du cinéma iranien nest pas vu comme ennemi. La journée nationale du cinéma est la journée du juste partage des possibilités ; le jour où les privilégiés sont remplacés par des amateurs de la culture. La journée nationale du cinéma est le jour où les bureaucrates nessaieront pas de paralyser lesprit et de détruire des uvres. La journée nationale du cinéma est le jour où on nest pas obligé de supplier pour produire un film culturel et pour le montrer et où on nest pas dégoûté de la vie par son uvre et par soi-même. La journée nationale du cinéma est le jour où, de peur que les producteurs soient nimporte qui, on ne décide pas de ne pas faire de films. La journée nationale du cinéma est le jour où les cinéastes indépendants se lèvent, libres des ordres du cinéma commercial de la patrie, libres des ordres des capitaux étrangers, libres des jeux politiques, économiques et de circonstances, libres des ordres des festivals. La journée nationale du cinéma est le jour où le cinéma est organisé par les amateurs de cinéma et non pas par ses ennemis et par des commerçants qui, quand cela est nécessaire, sont des bien-aimés de Dieu. La journée nationale du cinéma est le jour où la mairie narrache pas les vieux arbres sous prétexte quils font de lombre pour les remplacer par du petit gazon parce que celui-ci peut être foulé sous les pieds. La journée nationale du cinéma est le jour où le voile de « comment et de pourquoi » est levé des caméras et où lécran blanc regarde sans voile lil du monde. La journée nationale du cinéma est un jour vert, non pollué, sans nuit !
· Cinéaste iranien résidant en Iran
Après des études de littérature à la faculté de Téhéran, il fait sa première expérience cinématographique en 1955 avec un film en 8mm. Nommé en 1971 maître enseignant à la faculté des beaux-arts de Téhéran, il est l'auteur d'une vingtaine de pièces de théâtre et de trois essais.
En 1970, il réalise un premier court métrage, L'Oncle moustachu.En 1985, durant le conflit Iran Irak, il réalise Bashu, le petit étranger qui ne sortira sur les écran iraniens qu'après la guerre en 1988.
Bashu, le petit étranger
MELINA MERCOURI
BIOGRAPHIE :
Maria Amalia Mercouri ( Athènes 1923 New-York 1994)
Elle est née à Athènes dans une famille de grande bourgeoisie, son grand père était maire de la ville et député au parlement. Pendant la deuxième Guerre Mondiale, son père fut lun des chefs de la résistance contre loccupation allemande et Mélina a hérité de cet esprit de révolte.
Après des débuts au théâtre, elle simpose au cinéma avec le film Stella (Michel Cacoyannis, 1955) avant de devenir linterprète favorite de Jules Dassin quelle épouse en 1966 et pour qui elle tourne Celui qui doit mourir (1957), Jamais le dimanche (1960), Topkapi (1964), Dix Heures et demie du soir en été (1966), la Promesse de l'aube (1970), Cris de femmes (1974). ). Elle publie en 1972 un livre autobiographique, Je suis née grecque, et remonte sur les planches en 1976 avec Médée, mise en scène par Minos Volonakis.
Après le coup dEtat en 1967 et linstauration du régime des colonels, Mélina Mercouri, ayant perdue ses droits civiques est poussée à lexil. Elle entame alors une tournée internationale et chante en faveur de la liberté de son pays et ne cesse dapporter son soutien à la résistance grecque.
En 1974, à la fin de la dictature, Melina Mercouri retourne en Grèce où elle entre en politique. D'abord députée au Parlement, elle accède au poste de ministre de la culture de 1981 à 1989. Durant son mandat, elle se bat notamment pour la restitution des marbres du Parthénon, entreposés au British Museum de Londres.
En 1993, Melina Mercouri est à nouveau nommée ministre de la Culture, poste qu'elle occupe jusqu'à sa mort en 1994, à New York. La Fondation Melina Mercouri poursuit aujourd'hui sa lutte pour la préservation des monuments grecs antiques.
§ Létrangère.
Paroles: Pierre Delanoë. Musique: M.Théodorakis, M.Eleftheriou 1971 "Mélina"
Titre original: "O dikastis"
© 1971 - Disque Polydor
Le rire des bourreaux est noir
L'innocent chante son espoir
Et l'adieu sur le quai d'un port oh oh oh oh
Avec la vie, avec la vie
Porte la mort
Monsieur le Juge porte la loi
Et la prison au bout des doigts
Moi l'étrangère universelle oh oh oh oh
Je porte le deuil de mon ciel
Moi l'étrangère universelle oh oh oh oh
Je porte le deuil de mon ciel
L'amour porte en lui le bonheur
Ou le chagrin selon les heures
Et la justice qui punit oh oh oh oh
Avec la Mort, avec la Mort
Porte la Vie
Et la colombe va s'envoler
Sous le nez du serpent volé
Moi l'étrangère universelle oh oh oh oh
Je porte le deuil de mon ciel
Moi l'étrangère universelle oh oh oh oh
Je porte le deuil de mon ciel
Par : Bassir NASSIBI
|
Le cinéma et la torture dans les prisons de la République islamique ! Par : MINOU HOMAILI
|
Bilan du 4ème festival de cinéma iranien en exil
|
Bilan du 3ème festival de cinéma iranien en exil
|
Entretien avec Moslem Mansouri sur le cinéma souterrain (clindestin et interdit) iranien Par : ALI ASGHAR BEHROUZIAN
|
Festival du Cinéma Iranien en Exil
Paris, 15 - 18 mars 2007
5ème Edition, dédiée aux femmes
au Cinéma La Clef 21, rue de la Clef, Paris 5e, M° Censier Daubenton
Jeudi 15 mars
15h00
- Carte blanche à l'association Festiv'Art projection de 6 films primés au 7ème festival de court-métrage de Limoges (2006),
COMPETITION GENERALE :
- GRATTE PAPIER, Fiction, 8mn7s, France
- BONNE NUIT MALIK, Fiction, 15, France
- BHAÏ-BHAÏ, Fiction, 19min. France
COMPETITION DOCUMENTAIRE :
- IL N'Y A QUE LE BAZAR QUI RESTE, Fiction, 13mn, France
- EUT-ELLE ETE CRIMINELLE, Fiction, 10mn, France
- UNE PÊCHE D'ENFER, Fiction, 23mn, Belgique
17h00
Ma Maison (Khaneh Ma), de Anna Fahr, documentaire, 90 min. documentaire, (Canada) persan, français
19h00
Bulletin du Groupe Louis BECQEREL
4 courts métrages autour d'une simulation d'accident nucléaire, de 50min. documentaire, (France) débat en présence des réalisateurs
20h00
Cérémonie douverture
- JE NE PLEURE PAS, JE PEINS ! Portrait de Maryam, peintre iranienne, persan, débat en présence de réalisateur, Film documentaire de 26, Auteur / Réalisateur Jamshid Golmakani
- Ricochet de Sarah GUREVICK Film fiction de 6 en français BENGUE, de Matthieu Baby et Frédéric Vermeersch, documentaire de 26, débat en présence de réalisateurs, en français
Concert de musique. Un verre de lespoir suivra le concert
Vendredi 16 mars
14h00
-Prison en Iran : Massacres de 1988, de Hamid HAMIDI documentaire, 54 min. persan en présence de réalisateur (Pays-Bas)
- La QUESTION, de Elika HEDAYAT, documentaire, 24 min. France débat en présence de réalisatrice, persan, français
- Impossible (GHEYR E MOMOKEN): de Arash RYAHI, fiction, 9 min. muet (Autriche)
- FOOLIKA de Soheil Sepahpour Fard avec Soheil Bahrami 18 min. sous titre français : (France) débat en présence de réalisateur
16h00
- BENGUE, de Matthieu Baby et Frédéric Vermeersch, documentaire de 26 en présence de réalisateurs, en français
- TASHAKOR (Merci) de NATHALIE JOLY, 26 min, documentaire (en français/persan)
- REZA de Laurent CLARKE, 52 min. (France) débat en présence de réalisateur (en français),
18h00
- Carte blanche à ONG Aina séance organisée par Aina
20h00
- Carte blanche à SOS Racisme séance organisée par SOS Racisme.
Un verre de lespoir suivra la soirée
Samedi 17 mars
14h00
YOKE de Arman Nadjm, muet,10 min. (Allemagne)
- Retour à la patrie, (basé sur lassassinat de Ziba Kazémi), de Armane Nadjm, en
persan, s-t anglais,12 min. débat en présence de réalisateur (Allemagne)
- Um 4.48 Uhr (A 4h48) de Arman Nadjm, fiction, 80 min. (Allemagne),s-t anglais
16h00
- Autres regards sur l'Iran de Emmanuel PRESSELIN, Aline DEFORGE documentaire 53' (en français/ persan) débat en présence de réalisateurs
18h30
- Iran, assassinats politique en série, Hamid HAMIDI 90 min. (1ère partie) persan, Pays-Bas / débat en présence de réalisateur
21h00
- JE NE PLEURE PAS, JE PEINS ! Portrait de Maryam, peintre iranienne, persan en présence de réalisateur, Film documentaire de 26, Auteur / Réalisateur Jamshid
Golmakani (débat en présence de réalisateur) Un verre de lespoir suivra la soirée
Dimanche 18 mars
14h00
- Carte blanche à Co- errances Un Monde Moderne de Sabrina Malek et Arnaud Soulier, documentaire, 1h24, France/ débat en présence de réalisateur
16h30
- Vidéo-clip de Moslem Mansouri « Retour au paye, Ziba SHIRAZI » persan. Sous titre anglais : 6 min. (Etats-Unis)
- Rapport sur le cinéma interdit en Iran de Hatef ,Bahman mahdavi et Moslem Mansouri ,15 min. (persan) (Etats-Unis)
- Holocaust mythe ?! de Reza persan. s-t anglais : 20 min. (Pays-Bas), débat en présence de réalisateur
- Le combat (Karzar), de Gissou Shakeri, vidéo-clip, 6 min, persan, Suède
18h30
Iran, assassinats politique en série, Hamid HAMIDI (2ème partie) 90 min. débat en présence de réalisateur
(Pays-Bas)
Cérémonie de clôture
19 :30
Séance organisée par le Comité des femmes Contre La Lapidation
- La prostitution sous le hijab de Nahid Persson 60 min. persan/suédois/ anglais (suède)
prix de meilleur film documentaire de festival de films des femmes Créteil France.
- Femmes modernes, femmes intégristes persan, s-t français 25 min. (France) de Jamileh Nedai
-Débat: sur la condition actuelle des femmes en Iran Un verre de lespoir suivra le débat.
Vous pouvez consulter des résumés des films :
Des changements éventuels et sans préavis dans le programme du Festival ne sont pas à exclure.
Contact :
Tél : 01 45 42 20 16 / 06 09 12 68 07, E-mail :
Avec le soutien de Conseil régional de lIle de France, FASILD, Horizon Communication, Radio FPP, Co- Errances, Festiv'Art, ONG Aina, SOS Racisme
LArt en Exil, lassociation loi 1901, agréée Jeunesse et Education Populaire par la Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse et des Sports de Paris-Ile-de-France /
Siret : 437 710 577 00010/Code APE : 923 A
Résumés des films
Jeudi 15 mars
15h00
Carte blanche à l'association Festiv'Art / projection de 6 films primés au 7ème Festival de court-métrage de Limoges -2006
Gratte papier, fiction, 8 min, France
Bonne nuit Malik, fiction, 15 min, France
Bhaï-Bhaï, fiction, 19 min, 2006, France
Il ny a le bazar qui reste, fiction,13 min, France
Eut-elle été criminelle, fiction, 10 min, 2006, France
Une pêche denfer, fiction, 23 min, 2006, Belgique
17h00
Ma Maison (Khaneh Ma), de Anna Fahr, documentaire, 90 min, persan-français, Canada
La réalisatrice, Anna Fahr, retourne dans son pays dorigine, Iran. Elle y retrouve à la fois une famille et une culture qui, malgré léloignement, na cessé de laccompagner sa vie durant. À travers le voyage, nous découvrons, avec la réalisatrice, un visage rarement dévoilé de la culture iranienne.
19h00
Bulletin, du Groupe Louis Becqerel, 4 court métrages, 50 min, France / débat en présence des réalisateurs
Autour d'une simulation d'accident nucléaire. De la sécurité des travailleurs à la sûreté des populations, comment les pouvoirs nous apprennent à vivre dans un monde nucléarisé ?
20h00
Cérémonie douverture
Je ne pleure pas, je peins ! Portrait de Maryam Hosseinzadeh, peintre iranienne, de Jamshid Golmakani, documentaire, 26 min, français, France / débat en présence de réalisateur
Maryam Hosseinzadeh, iranienne, 48 ans, peint depuis son enfance. Influencée par la situation particulière de son pays, le thème de la femme devient le principal sujet de ses tableaux. Mohammad, son mari, vient dêtre assassiné par les hommes du régime iranien. Maryam continue à peindre et ajoute : "Je ne pleure pas, je peins" !
Ricochet de Sarah Gurevick, fiction, 6 min, français
Dans la cour dune école des enfants jouent aux billes. Douglas, plus grand, plus mince, plus pauvre, plus noir regarde les autres. Il cherche à participer, le groupe le rejette.
Bengue, de Matthieu Baby et Frédéric Vermeersch, documentaire, 26 min, français / débat en présence des réalisateurs
Le film suit les dernières phases de la création théâtrale à Ouagadougou qui confronte à quelques brides de la réalité.
Concert de musique iranienne
Un verre de lespoir suivra le concert
Vendredi 16 mars
14h00
Prison en Iran : Massacres de 1988, de Hamid Hamidi, documentaire, 54 min, persan, Pays-Bas / en présence de réalisateur
Film de mémoire, feuillète des exécutions des prisonniers politiques dans le pays, suite au cessé-feu de 8 ans de guerre entre lIran et lIrak (1981-88).
La Question, de Elika Hedayat, documentaire, 24 min, persan- français, France / débat en présence de réalisatrice,
« Lorsque jai quitté lIran afin de poursuivre mes études à Paris, je ne pensais pas que je me trouverais confrontée à autant dinterrogations portant sur mon pays dorigine, sur la vie en Iran, sur la situation des femmes, particulièrement ». La réalisatrice
Impossible (Gheyr E Momoken) de Arash Ryahi, fiction, 9 min. muet, Autriche
Foolika, de Soheil Sepahpour Fard et Soheil Bahrami, documentaire, 18 min, s-t français, France / en présence des réalisateurs
Les deux réalisateurs naiment pas les frontières. En cherchant à se libérer du monde qui les enferme, lun tombe amoureux dun cerisier, lautre devient exorciste professionnel.
16h00
Bengue, de Matthieu Baby et Frédéric Vermeersch, documentaire 26 min, français, France / en présence des réalisateurs
Merci (Tashakor), de Nathalie Joly, documentaire, 26 min, français-persan, France
A Kaboul, une jeune troupe afghane répète Roméo et Juliette en persan. Malgré la chute des Talibans, les femmes doivent encore se cacher pour chanter, et si les rôles de Roméo et Juliette nétaient pas joués par le frère et la sur, monter la pièce serait impossible .
Reza de Laurent Clark, documentaire, 52 min, français, France / débat en présence de réalisateur
REZA vit en marge de la société. Il sait ouvrir son cur et son esprit aux êtres qui lentourent et se différencie de celui qui parle sans réfléchir et qui entend sans écouter.
18h00
Carte blanche à lONG Aina
Regards dAfghanes, de Emmy awards, documentaire
Aina une aventure humaine, documentaire,
Reza, reporter-photographe, le fondateur de lAina raconte les problèmes actuels en Afghanistan. Il explique des activités de lAina pour le développement des médias indépendants en.
Afghanistan Unveiled,
Le premier documentaire réalisé par les des femmes journalistes afghanes. On entend des paroles des femmes, restées dans le silence pendant les années de conflit et sous les taliban.
20h00
Carte blanche à SOS Racisme
La diffusion dun film portant sur les valeurs pour lEgalité, la Fraternité et le Métissage.
Débat du public avec des représentants associatifs.
Un verre de lespoir suivra la soirée
Samedi 17 mars
14h00
Retour au pays
Une journaliste lors dexercer son métier a été arrêtée à Téhéran. A la prison, on lui fait dhorribles interrogatoires. Elle est morte sous la torture.
Yoke
Une jeune femme désespérée essaie de construire une vie artificile pour elle-même. Elle rencontre des réalités dans ce monde.
4h48
Sarah trouve son amant, Andreas par déchanges de SMS. Elle prend un cheminement spectaculaire avec lui.
16h00
Nous avons donné la parole aux Iraniens sur des sujets quotidiens, tels que largent, les relations amoureuses, la vision de loccident, lémigration, la pratique personnelle de la religion.
18h30
Iran, assassinats politiques en série, (2ème partie), de Hamid Hamidi, documentaire, 90 min, persan, Pays-Bas / débat en présence de réalisateur
Un historique rare sur des assassinats politiques en Iran.
21h00
Je ne pleure pas, je peins ! Portrait de Maryam Hosseinzadeh, peintre iranienne, de Jamshid Golmakani, documentaire, 26 min, français / débat en présence de réalisateur
Maryam Hosseinzadeh, iranienne, 48 ans, peint depuis son enfance. Influencée par la situation particulière de son pays, le thème de la femme devient le principal sujet de ses tableaux. Mohammad, son mari, vient dêtre assassiné par les hommes du régime iranien. Maryam continue à peindre et ajoute : "Je ne pleure pas, je peins" !
Dimanche 18 mars
14h00
Carte blanche à Co-errances
Un Monde Moderne de Sabrina Malek et Arnaud Soulier, documentaire, 84 min, français, France
Depuis quelques années, les chantiers de lAtlantique à Saint-Nazaire ont mis en place une nouvelle organisation du travail afin de baisser les coûts de production. Les salariés des Chantiers nous racontent comment ils vivent cette précarité organisée. Quelles conséquences cette réorganisation induit-elle au niveau individuel et collectif ?
16h30
Retour au paye, de Moslem Mansouri, Vidéo-clip, persan, s-t anglais, 6 min, Etats-Unis
Rapport sur le cinéma interdit en Iran de Hatef ,Bahman mahdavi et Moslem Mansouri ,15 min. (persan) (Etats-Unis)
Holocaust mythe ?! de Reza, documentaire, 20 min, persan. s-t anglais, Pays-Bas
Le combat (Karzar), de Gissou Shakeri, vidéo-clip, 6 min, persan, Suède
18h30
Iran, assassinats politiques en série (2ème partie), de Hamid Hamidi, documentaire, 90 min. persan, Pays-Bas / débat en présence de réalisateur
Un historique rare sur des assassinats politiques en Iran.
Cérémonie de clôture
19 :30
Séance organisée par le Comité des femmes Contre La Lapidation
La prostitution sous le hijab, de Nahid Persson, documentaire, 60 min, persan, suédois, anglais, Suède
Femmes modernes, femmes intégristes, de Jamileh Nedai, documentaire, 25 min, persan, s-t français, France
Débat sur la condition actuelle des femmes en Iran / Un verre de lespoir suivra le débat.
CINQUIEMME FESTIVAL INTERNATIONAL
DU CINEMA IRANIEN EN EXIL
Au cinéma La Clef 21 rue La Clef, 75005 Paris.
Au programme : des films de cinéastes venant de différents horizons
Jai le plaisir de vous annoncer la cinquième édition du Festival international du cinéma iranien en exil, qui aura lieu du 15 au 18 mars 2007 au cinéma La Clef 21 rue La Clef 75005 Paris
Les 4 éditions de ce festival présentées durant quatre jours, ont rencontré un vif succès auprès du public parisien, drainé par les médias et une bouche à oreille très positive.
Les festivals étaient dominés par deux thématiques particulières : la survie, dans des conditions très dures, des exilés (en particulier les jeunes et les femmes émigrées venant de différents horizons) et le problème classique des jeunes de la deuxième génération.
De là, découlent les phénomènes de lutte contre le racisme, l'intégration dans la nouvelle société, ainsi que les luttes de survie et de déchirement entre deux cultures vécus par les réfugiés, hommes et femmes.
Les débats et des tables rondes se sont déroulés en bilingue, avec une traduction simultanée ou successive en français. Certains films de cinéastes ont été réalisés dans la langue du pays où ils vivent, mettant en évidence une certaine adaptation (même si le nombre de ces films était limité).
En conséquence, nous avons décidé den présenter une quatrième édition qui aura encore une fois à cur de faire connaître le travail passionnant et indépendant des cinéastes immigrés. Ce sont pour la plupart, des jeunes et des femmes qui travaillent dans des conditions parfois difficiles pour s'intégrer dans la société d'accueil.
Nous mettons cependant un point dhonneur à rester en marge des circuits officiels des establishments gouvernementaux afin déchapper à toute orientation de principe, voir à toute censure. Nous tenons, de plus, à ne pas présenter des films caricaturaux à caractère folklorique, qui nous sembleraient réducteurs. .
Fictions ou documentaires, ces films témoignent de la douleur de l'exil, de la dénonciation des régimes totalitaires, de critiques sociales et politiques, dactualité prises sous différents angles, littéraires, poétiques, symboliques ou historiques.
Ces films témoignent du difficile combat que mènent les cinéastes hors de leur pays, qui produisent des chefs d'uvre trop souvent méconnus parce que ne bénéficiant pas du soutien nécessaire.
Des films traitant de l'exil et des identités multiples seront également à l'affiche.
Mr. Djavad DADSETAN
Directeur Artistique
Renseignements et réservations : 01 45 42 20 16 / 06 09 12 68 07
E-Mail:
Site: http://artenexil.net
LAssocition Art en Exil soutient les actions dAina.
Le mercredi 24 janvier à 20h00 au cinéma La Clef
21, rue de la Cléf
75005 Paris
Métro Censier -Daubenton / Place Monge (ligne 7)
Le célèbre photographe reporter Reza nous invite à une réflexion profonde sur la guerre et ses conséquences. A travers son expérience de reporter le photographe nous fait une synopsis de lhistoire de lAfghanistan et de ses problèmes actuels, il nous présente également son ONG Aina, présente en Afghanistan depuis 2001. Aina est une ONG qui uvre au développement des médias indépendants et de la culture pour promouvoir les valeurs démocratiques en Afghanistan et dans le monde, une présentation brève de ses actions nous est présentée.
Réservation souhaitée au
01 45 42 20 16
06 09 12 68 07
E-mail: artenexil@free.fr
La recette de la soirée ainsi que la vente de livres seront reversées à lONG Aina
Programme de la soirée :
- Présentation dAina
-« Aina, une aventure humaine » , Produit par Aina
-« Reza, paroles de liberté » , Produit par TF1
-« Afghanistan unveiled » , Produit par Aina
Un verre de l'espoir suivra la soirée
Le 5ème Festival international du Cinéma iranien en Exil
Cherche des films portant un message sur les questions suivantes:
IMMIGRATION
EXIL
RACISME
LES FEMMES ET LES DISCRIMINATIONS
CENSURE, Colonialisme, violences
Festival est ouvert aux cinéastes de toutes horizons et toutes nationalités confondues.
Formats acceptés : tous
Non compétitif
Limite d'envoi des cassettes : 16 janvier 2007
Les cinéastes sont défrayés dans la mesure du possible.
Cinquième Rencontre international de Festival Cinéma iranien en Exil
15 - 18 mars 2007
Cinéma La CLEF (Centre culturel la CLEF)
21, rue La Clef/ rue Daubenton 75005 Paris
M° Censier- Daubenton / Place Monge (ligne 7)
Infos et inscription:
Mr. DADSETAN - Djavad
Boite 19
Hall M
156, Rue RAYMOND LOSSERAND
75014 Paris/ France
E-mail : djavad@free.fr
E-mail : artenexil@free.fr
Tél: 01 45 42 20 16 - 06 09 12 68 07